Avoir de la chance, ça se travaille !

Les chercheurs ont découvert que la chance n’existait pas en tant que telle : elle se cache dans toutes les événements de notre vie.

En fait, ce qui ferait la différence entre des gens chanceux et des gens malchanceux, c’est la capacité à voir dans les événements qui nous arrivent ce qui peut être une chance pour nous ou pas. Et à s’en saisir.

En gros, c’est une aptitude qu’on développe : s’orienter vers le meilleur ou s’y exposer.

Florence Servan-Schreiber, dans son savoureux « Power Patate », explique sa recette pour avoir de la chance :

1. Se remémorer toutes les situations où on a eu de la chance

Avez-vous déjà eu de la chance ?

Pour détecter la prochaine opportunité qui se niche dans le moment qui arrive, c’est pas mal d’avoir entraîné son cerveau à remarquer toutes les situations qui ont été de vraies chances.

Lister tous ces moments qui ont influencé le cours de notre vie, c’est le meilleur moyen pour activer sa capacité de voir en mode « plein » plutôt qu’en creux et de détecter l’opportunité.

2. Favoriser la chance

Comme dit Florence, « inviter la chance est bien différent que de compter sur les probabilités mathématiques. C’est un état d’esprit, une forme de conscience misant sur l’importance de quelques détails. »

En fait, si on veut avoir de la chance, il faut agir pour en avoir.

Voici sa recette :

a. Affûter son regard

Toutes les occasions peuvent contenir un « morceau de chance », comme disaient les britanniques dans Astérix chez les Bretons. Encore faut-il être à l’affût et ne pas s’être laissé endormi par la routine.

Changeons d’itinéraire, changeons de point de vue, tentons de nouvelles expériences.

La routine est l’ennemie de la chance. La chance nait de la capacité à accueillir ce qui se produit, être émerveillé, surpris. « Goûtons la nouveauté, écoutons notre intuition et accordons du crédit à notre flair (…) Ne survolons plus les petites surprises que la vie met sur notre chemin. (…) Les coïncidences surprenantes et fulgurantes appartiennent à l’arsenal de la chance » partage Florence Servan-Schreiber.

b. Anticiper

C’est parce que nous avons réfléchi à ce que nous voulons que nous voyons les opportunités dont nous avons besoin.

Vous savez, un peu comme cette voiture sur laquelle vous vous renseignez et que, tout à coup, vous vous mettez à en voir plein dans la rue. Ce n’est pas que les gens ont tout d’un coup plus acheté cette marque, ce modèle de voiture, voire cette couleur… c’est plutôt que votre cerveau filtre consciemment la réalité en fonction de vos priorités. Donnez à votre cerveau un cap, il cherchera autour de vous tous les indices et opportunités pour vous y amener.

c. Devenons le porte-chance des autres

On constate souvent que beaucoup de changements positifs qui sont intervenus dans nos vies sont « liés à l’intervention de quelqu’un. Une personne qui nous a rendu service, a pensé à nous ou nous a présenté quelqu’un, etc. Mettre les autres en relation est un formidable moyen d’activer sa chance. (…) Parce que je vous ai rendu service un jour, vous m’en rendrez peut-être en retour, mais avant tout, vous en rendrez vous-même à d’autres. Créant ainsi une chaîne de chances successives. (…) La chance qui se présente à nous nous incite à la propulser à notre tour. (…) Créons du lien, c’est ainsi que la balle revient. Et si elle se perd en route, une autre la remplacera. »

« La meilleure manière de rencontrer des opportunités, c’est d’en être soi-même une. Mettre les autres en contact, partager les informations qui croisent notre route, encourager et accompagner en cas de coups durs sont des tours de manivelle incitatifs. »

En gros, plus on travaille la chance des autres sans rien attendre en retour, juste avec plaisir, plus on se donne des opportunités de chance pour nous-même !