La méthode Kaizen

On se fixe souvent des objectifs tellement ambitieux qu’ils nous paraissent inatteignables… Du coup on laisse tomber et il ne se passe rien. 

C’est vrai chez les adultes.

Et c’est vrai chez les enfants.

Je ne sais pas les votres, mais chez moi, j’ai généralement le droit à « j’ai pleiiiiiiin de devoirs » d’un air desespéré.

Ca a toujours l’air d’être une montagne !

Comment ne pas se laisser décourager par le chemin à parcourir ?

Comment ne pas se laisser envahir par des pensées telles que « je n’y arriverai jamais, c’est au-dessus de mes forces, de mes capacités » ?

Réponse : en découpant un grand objectif en plein de petits objectifs.

Quand on réalise des petits objectifs, cela ne nous coûte pas.

Dans un précédent post, La théorie des 1400 heures, je vous parlais du temps que mon fils consacrait à ses cartes Yugi Oh.

Un peu chaque jour.

Il est devenu très fort.

Mais si on lui avait demandé, au début, du jour au lendemain, de devenir un champion de tournoi, il aurait été découragé devant l’ampleur de la tâche.

C’est parce qu’il a passé un peu de temps, chaque jour, qu’il a réussi à être bon.

En découpant ses objectifs, on réalise quelque chose de grand, sans effort.

La méthode Kaizen

👉 Il existe une méthode qui enseigne cette théorie des « petits pas », la méthode Kaizen.

Voici les 5 étapes pour y arriver :

Étape 1 : définir le plus clairement possible l’objectif final, si l’objectif est trop flou on ne l’atteindra jamais… Mieux : le visualiser le plus clairement possible; et encore mieux : ressentir les émotions comme s’il était déjà réalisé.

Exemple : quand on se lance dans ses devoirs, visualiser les devoirs finis, le cahier correctement rempli, et le sentiment du devoir accompli.

Étape 2 : découper cet objectif en plusieurs petites étapes ou « sous- objectifs ». Ce sont des mini-missions que l’on donne à son cerveau.

Comment déterminer ces petits objectifs ?

Dans son livre sur la concentration, Jean-Philippe Lachaux recommande une méthode géniale : d’après lui, pour savoir si les mini-missions sont suffisamment petites, il faudrait pouvoir facilement les faire au saut du lit si on était réveillé en pleine nuit.

Exemple : je vais ouvrir mon cahier de texte, sortir mon livre, lire la consigne…

Étape 3 : Passer à l’action en commençant les petits pas : réalisation du 1er sous-objectif ! Ca y est, la machine est lancée !

Étape 4 : Fêter et valoriser chaque sous-objectif atteint. Ca, on oublie souvent. Ce n’est pas forcément grand chose, mais c’est au moins s’accorder le temps de se féliciter.

Étape 5 : Bravo, c’est réussi !

Au-delà d’avoir atteint son objectif, on prend conscience de ses capacités à réaliser ses envies, ses projets… On prend confiance en soi !