Lâcher prise est une des choses que je trouve parmi les plus difficiles.
Lâcher prise face à une colère.
Lâcher prise face à une situation qui nous échappe (par exemple, le confinement).
Nous aimons avoir le contrôle. De notre travail, de notre vie personnelle, de nos émotions, des autres peut-être, des événements qui, justement, sont hors de notre contrôle.
On ne peut pas changer les autres ou encore les événements. On ne peut pas toujours changer son travail si ses émotions.
En revanche, ce qu’on peut changer, c’est notre façon de les percevoir.
Dans son livre « La Terre est ma demeure », le moine bouddhiste Thich Nhat Hanh raconte une anecdote qui éclaire ce qui se passe lorsque nous nous acharnons sur une chose ou lorsqu’on lâche prise.
Lisez plutôt :
« Un jour, quand j’étais enfant, je mis mon nez au-dessus de la grande jarre en argile qui se trouvait devant la maison et que nous utilisions pour récupérer l’eau, et j’y vis une très belle feuille tout au fond. Elle avait tellement de couleurs. Je voulus la prendre pour jouer avec, mais mon bras était trop court pour atteindre le fond. J’utilisai alors un bâton pour essayer de la sortir. C’était si difficile que je perdis patience. J’avais remué l’eau vingt fois, trente fois, mais la feuille ne remontait toujours pas à la surface. J’abandonnai donc et jetai le bâton.
Quand je revins quelques minutes plus tard, je découvris avec surprise que la feuille flottait à la surface de l’eau et je la pris dans mes mains. Après mon départ, l’eau avait continué de tourbillonner, ramenant la feuille à la surface. C’est ainsi que fonctionne notre inconscient. Quand nous avons un problème à résoudre ou quand nous voulons avoir une vision plus profonde de la situation, nous devons confier la tâche de trouver une solution au niveau plus profond de notre conscience. Lutter avec notre mental ne nous aidera pas.«
Soyons confiant dans l’avenir !
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