Il semblerait que la manière dont nous fixons nos objectifs influe à la fois sur
- l’ambition des objectifs qu’on se fixe
- le succès ou l’échec.
Jusque là, ca parait logique.
Ce qui l’est moins – et qui est même totalement contre-intuitif – c’est qu’il vaut mieux se fixer des objectifs sur notre taux d’échec plutôt que sur notre taux de succès.
Par exemple, si je veux faire plus de sport, j’aurais tendance à me dire « je vais aller courir 3 fois par semaine.«
Il semblerait qu’il soit plus intéressant de me dire plutôt « Je vais m’autoriser à ne pas courir 4 fois par semaine.«
Bref raisonner en terme « d’autorisation à se la couler douce » plutôt que d’ambition de succès 🤪
Et vous savez pourquoi ca marche ?
Parce que c’est finalement plus compliqué de se dire qu’on va faire une impasse : cela déclenche des émotions négatives (regret, culpabilité, …) et, pour compenser ces auto-évaluations défavorables, les consommateurs se fixent des objectifs plus ambitieux !
Cette découverte est le fruit de 7 expériences, impliquant plus de 2200 participants sur des sujets aussi variés que l’épargne, la participation à des séminaires éducatifs, la réalisation de puzzles ou encore le fait de manger plus de légumes…
Toutes les expériences ont démontré que les personnes se fixaient des objectifs plus élevés s’ils raisonnaient en terme d’activités à abandonner plutôt que d’activités à faire… Et plus les objectifs étaient ambitieux, plus les succès étaient grands.
« Les directives publiques en matière d’exercice physique se concentrent généralement sur le nombre de jours ou d’heures d’entraînement à réaliser au minimum, écrivent les chercheurs. Inciter les consommateurs à se concentrer sur le nombre de jours à s’octroyer sans entraînement pourrait en réalité être une approche plus efficace. »
Waw 😳 C’est intéressant !
Sources :
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