Un dîner de filles, c’est mieux qu’une séance de psy !

Une psychiatre, Dr Aurélia Schneider, prescrit à ses patientes des « Dîners de filles ».

Oui, oui, vous avez bien lu.😜

Pour elle, les dîners de filles, seraient aussi efficaces qu’une séance de psy.

Bon, quand c’est une psychiatre elle-même qui le dit, on l’écoute, non ?

Elle dit aussi que c’est un truc totalement « lunaire » pour les hommes, parce que, « pour des raisons mystérieuses », les hommes ont du ma à évoquer ce qui les préoccupe vraiment…

Ce qu’elle dit, c’est que les dîners de filles (mais ca peut être aussi, les goûters, les petits dej ou encore le thé… ou juste une marche dans le parc d’à côté), c’est l’occasion incroyable d’avoir des échanges sincères où l’écoute bienveillante permet à chacune de confier ses doutes, craintes, gênes, culpabilité de ne pas faire assez…

Elle explique que ca a 3 bénéfices :

1. D’abord, ca fait un bien fou de parler et d’être écoutée.

2. Ensuite, échanger, verbaliser ce qui nous arrive, entendre les questions des autres et leurs conseils, permet d’envisager ce qui nous arrive et nous préoccupe sous un angle nouveau, allégeant ainsi notre fardeau.

3. C’est enfin l’occasion d’entendre les autres apporter leur témoignage sur la manière dont elles procèdent dans des circonstances similaires… Et de découvrir que, finalement, tout le monde vit, peu ou prou, la même chose ! 🤪

Et lorsqu’on découvre qu’une amie fait autrement, ne s’embarrasse plus d’une corvée par exemple, lorsqu’on entend la manière dont certaines gèrent des situations – ou renoncent à les gérer… et bien ca ouvre des possibilités mentales qui n’étaient pas accessibles avant (ce phénomène s’appellerait le phénomène de « décentration »). On découvre qu’il y a d’autres façons de réagir qu’on ne s’autorisait peut-être pas à considérer…

Aurélia Schneider appelle même cela une « arme fatale contre la culpabilité et la dévalorisation« .

Alors, à quand ce prochain dîner ? 😉

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Pour aller plus loin :

• Les femmes seraient prédisposées à la charge mentale

• lire le livre de Aurélia Schneider « La charge mentale des femmes, et celle des hommes« 
• écouter Aurélia Schneider :