Nous nous faisons souvent des promesses sans nous en rendre compte. Qui ne s’est pas déjà dit « je vais faire un régime« , « je vais finir cet exercice ce soir« , « je vais m’avancer sur les devoirs que j’ai à faire« … Ce sont autant de « promesses » que nous nous faisons inconsciemment.
Des promesses qu’on ne respecte pas toujours. « Bon, finalement je commence le régime demain », « bon, je finirai le devoir plus tard », « pas besoin finalement d m’avancer… » Et cela a un impact important sur nous, un impact qu’on ne soupçonne pas…
Jessica Hollender, praticienne en psycho-pédagogie positive était au micro de Anne Ghesquière dans son podcast Métamorphose pour parler de son livre « La crise d’ado n’aura pas lieu« . Elle y explique combien il est important d’apprendre à nos ados à pas décevoir leur cerveau, à tenir les promesses qu’ils lui font.
Parce que c’est ici que se crée l’estime de soi. Ou non.
Quand on se trouve face à la tâche qu’on a prévu de faire (par exemple réviser ses cours ou s’avancer), on peut avoir envie de faire plein d’autres choses : regarder une vidéo, appeler un copain… C’est ce qu’on appelle procrastiner (d’ailleurs je vous invite, pour ceux que cela intéresse, à regarder la vidéo « dans la tête d’un procrastinateur« ).
Lorsqu’on accepte de se laisser embarquer dans cette autre tâche, et qu’on ne tient pas la promesse qu’on s’est faite, on donne un petit coup de canif dans notre estime de nous-même. Pas consciemment. Mais inconsciemment.
Inversement, plus on respecte les engagements qu’on se fixe, plus notre confiance en nous-même et notre estime grandit. Plus on se sent capables de faire des choses.
Pour éviter cela, elle donne 2 conseils :
- essayer de comprendre ce qui nous fait peur dans la tâche qui nous fait essayer de trouver d’autres choses à faire : est-ce qu’on a peur que ce soit trop long ? est-ce qu’on a peur de rater ? Une fois qu’on a trouvé la peur sous-jacente, il suffit de commencer par quelque chose qui nous rassure : c’est trop long ? On se fixe de commencer par 5 minutes. 5 minutes c’est suffisamment court pour ne pas faire peur. on a peur de rater ? Commençons par quelque chose qu’on sait bien faire.
- se faire des promesses accessibles, qu’on va pouvoir tenir.
On ne se rend pas compte, mais les promesses qu’on se fait à nous-mêmes sont aussi importantes que celles qu’on fait aux autres. Du respect de nos propres engagements découle notre vision de nous-même…
Si vous voulez écouter le podcast, il est ici. La partie sur le cerveau est à partir de 53 minutes.
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