Dans la vie, beaucoup de situations génèrent chez moi des émotions fortes.
Positives ou négatives.
Sauf que lorsqu’elles sont négatives, elles sont tellement fortes que j’ai du mal à sortir de l’émotion rapidement.
J’adorerais prendre le contrôle de mon cerveau, ré-analyser la situation froidement et prendre des décisions rationnelles.
Ce n’est pas le cas.
Je sais qu’il ne faut pas que je réagisse sur le champ, car ces réactions ne sont pas bonnes.
Je sais aussi que le temps est mon meilleur ami, et qu’il me permettra d’atténuer ces émotions, qui seront d’ailleurs remplacées par d’autres émotions.
Je sais que si je réussis à me mettre du côté de l’autre (car souvent une émotion négative est générée par une autre personne), je vais réussir à relativiser et mon émotion descendra d’elle-même.
Sauf que…
cela ne vient pas instantanément !
J’ai besoin de temps.
Je viens de découvrir un outil (à apprivoiser, car ca ne viendra peut-être pas tout de suite) qui peut changer les choses sur le moment.
Ce petit outil, je l’ai découvert dans le podcast « Change ma vie » de Clotilde Dusoulier.
Il s’agit d’un tout petit bout de phrase qui va transformer notre perception :
« Bien sûr que… »
Il s’agit, sur le moment, de récapituler la situation dans sa tête en commençant par « bien sûr que… »
Par exemple : « bien sûr que mon enfant fait une colère dans le magasin : il avait tellement envie de partir avec ce jouet. » « bien sûr que mon ado ne vient pas manger : il est en train de faire un truc qui le passionne et n’est pas concentré quand je l’appelle à table. » « Bien sûr qu’il y a du monde sur la route : c’est l’heure où tous les parents amènent leurs enfants à l’école »
En fait, ce petit bout de phrase parait anodin, mais le simple fait de mettre « bien sur que » et d’y associer la situation que l’on vit, nous fait changer d’état d’esprit et nous pousse à regarder d’un autre point de vue : du point de vue qui explique ou éclaire la situation. Pas celui qui nous bloque.
Cela permet de trouver une forme de compréhension, d’acceptation et peut-être de bienveillance
On trouve toujours de meilleures solutions si on part de ce point de vue là.
Je pense, pour ma part, que je vais essayer d’adopter cette petite phrase, et voir ce qui change dans ma perception.
Peut-être que, au début, je ne réussirai même pas à formuler la situation en y rajoutant « bien sûr ».
Peut-être que je ne réussirai pas à trouver l’autre partie de la phrase, celle qui explique la situation sous un autre angle.
Mais ca a le mérite d’essayer de changer les choses 🙂
Pour écouter l’épisode du podcast : https://changemavie.com/episodes/biensur
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