Réflexions et analyses

L’optimisme est une affaire de volonté

Notre cerveau est câblé pour voir avant tout ce qui ne va pas. Il est utile de se forcer à chercher les côtés positifs pour retrouver une vision équilibrée de la réalité.

On ne prête attention qu’aux erreurs

Un jour, un instituteur écrivit ceci sur le tableau :
9 x 1 = 7, 9 x 2 = 18, 9 x 3 = 27, 9 x 4 = 36, 9 x 5 = 45, 9 x 6 = 54, 9 x 7 = 63, 9 x 8 = 72, 9 x 9 = 81, 9 x 10 = 90


Une fois terminé, il se retourna vers ses élèves.

Tous avaient l’air moqueur : « M’sieur, m’sieur ! vous avez fait une erreur : votre première équation est fausse !« 

L’instituteur leur dit alors :

« Comme vous pouvez le remarque, j’ai écrit 9 équations sans me tromper.

Mais aucun d’entre vous ne m’a félicité pour cela.

Vous avez tous ri et vous m’avez critiqué à cause d’une simple et unique erreur.

Cette erreur, je l’ai faite exprès pour vous apprendre ceci :

dans la vie, les gens ne diront jamais rien à propos du bien que vous ferez, même si vous le faites un million de fois.

Mais une simple erreur de votre part, ils ne la louperont pas !

C’est naturel. Et c’est facile de voir ce qui va mal.

A l’inverse, voir ce que les autres font de bien ou voir ce qu’une situation a de bon n’est ni naturel ni facile d’un point de vue neuronal.

Notre cerveau est câblé pour voir avant tout ce qui ne va pas. C’est un super-pouvoir qui nous a permis d’éviter de nombreux dangers. Parce qu’il est impossible de se concentrer sur tout ce qui se passe, le cerveau préfère filtrer les informations qui montrent que quelque chose ne va pas. 

Apprendre à voir en positif

Le pessimisme est d’humeur ; l’optimisme est de volonté.

Alain

« Voir en positif« , ce n’est pas vivre au pays des bisounours. C’est simplement faire un effort conscient pour rééquilibrer notre perception de la réalité qui a une fâcheuse tendance à glisser du côté négatif. Un peu comme quand on porte des lunettes pour rectifier notre vision…

Toutes les situations présentent autant de positif que de négatif. Comme nous avons plutôt tendance à voir le côté négatif, il est utile de se forcer à chercher les côtés positifs pour retrouver une vision équilibrée de la réalité.

Et si vous avez peur de ne plus voir les risques, ne vous inquiétez pas… le négatif restera présent dans votre esprit : ca reste la manière dont notre cerveau est câblé.

Muscler son optimisme

Il est possible, à force de discipline personnelle de « muscler son optimisme« , un peu comme si on sculptait son cerveau de l’intérieur.🧠

Comment ?

– en refusant de céder à la facilité de la critique : lorsqu’on a envie de faire une critique, commencer par respirer un bon coup et se demander l’intention de cette critique
– en travaillant, pour chaque situation, à essayer de voir plusieurs points positifs.

Un petit entraînement : sauriez-vous trouver 1 point positif à cette situation ?

Oui ? C’est un bon début. Essayez d’en trouver un autre….

….

Réussi ? Bravo ! Encore un autre ?

….

L’idée serait de réussir à chercher plusieurs points positifs à chacune des situations. Parce que si je vous avais demandé de trouver des points négatifs, je suis sûre que vous en auriez trouvé des tas !!! 🤪

Changer ses habitudes et son environnement

Cet état d’esprit positif, se construit aussi en changeant ses habitudes pour se créer un environnement plus « positif » :

– en coupant tous les flux anxiogènes inutiles (a-t-on besoin d’écouter en continu que le monde va mal ? on ne peut rien y faire, mais cela pèse sur notre moral et sur notre capacité à voir le bon côté des choses),
– en s’entourant au maximum de personnes positives et constructives (soit parce qu’on les côtoie « en vrai », soit parce qu’on les côtoie virtuellement (en écoutant des podcasts, en lisant des livres…),
– en passant du temps de qualité avec les gens qui nous entourent,
– en s’investissant dans des actions utiles et altruistes,
– en méditant et/ou pratiquant la cohérence cardiaque, le yoga, etc.
– en prenant soin de son sommeil et de son alimentation,
– en marchant régulièrement au contact de la nature et pratiquant des activités sportives,
– en nourrissant son cerveau (de musique, de lectures, d’arts et de découvertes – Michel Serres disait que, pour rester jeune, il fallait chercher à faire un truc compliqué chaque jour),
– en célébrant ses réussites et en faisant preuve d’auto-compassion,
– en se remémorant les jolis moments de sa vie…

Oui, être optimiste, ca demande de faire des efforts. Mais qu’est-ce que ca rend la vie plus agréable pour tout le monde !

À propos Valérie

Je m’appelle Valérie, je suis mariée, mère de 3 enfants, et entrepreneure. J’ai co-fondé WeNow, une start-up qui vise à réduire l’impact des déplacements en voiture sur la planète. Pour en savoir plus sur cette aventure : wwww.wenow.com Multi-passionnée, je m’intéresse en particulier à la pédagogie, au développement personnel et à tout ce qui touche aux sciences comportementales ou aux travaux sur le cerveau. Fin novembre 2018, j’ai suivi le forum « Wake up, ou comment arrêter de vivre sa vie à moitié endormie ». J’ai décidé que je voulais vivre une année extraordinaire. Pour cela, je pose des actes à la hauteur de mes ambitions, pour être « le changement que je veux voir dans le monde » comme le suggérait Gandhi.

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